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Vrai ou faux

Vrai : En effet, la violence est un crime, qu’elle se passe dans un couple ou à l’extérieur du couple. Le fait de croire que la violence conjugale est privée condamne celles qui sont prises dans des liens violents, rend les autres personnes extérieures peu disposées à intervenir, et par conséquent, perpétue le problème. La violence conjugale est un problème d’ordre social.

Faux : Selon une étude menée par l’Organisation Mondiale de la Santé, 1 femmes sur 5 vivant en Amérique du Nord a subi de la violence physique ou sexuelle de la part d’un partenaire intime au cours de sa vie. (Source : Institut National en santé Publique, Trousse Média en violence conjugale, Québec, https://www.inspq.qc.ca/violence-conjugale/statistiques/victimes)

Faux : Les conflits font partie de toute relation. Lui seul choisit la violence comme moyen pour résoudre ces conflits. Personne ne mérite de subir de la violence et personne ne cherche ou ne provoque la violence de l’autre. C’est son comportement et lui seul en est responsable.

Faux : Les femmes restent pour des raisons variées et complexes : Elles espèrent changer la personne qu’elles aiment. Elles croient en ses promesses. Elles se sentent coupables de briser le foyer. Elles ont peur des menaces. Elles n’ont pas les ressources sociales ou économiques pour s’en sortir seules, ou n’ont nulle part où aller.

Faux : Beaucoup de femmes violentées passent par un stade ambivalent, où elles essaient de décider si elles doivent partir ou rester. Elles quittent afin d’évaluer si elles peuvent survivre en-dehors de cette relation, mais peuvent y retourner pour être certaines que leur conjoint ne changera pas.

Faux : Les hommes qui croient que conjointe et enfants leur appartiennent et doivent être contrôlés, ne croient pas la même chose au sujet d’autres personnes, et en conséquence, ne sont pas nécessairement violents envers ces autres relations. D’ailleurs, souvent les gens en dehors du cercle intime du couple ne peuvent pas croire en la violence de l’homme: en effet, ce dernier se comporte avec eux de façon très calme et agréable. Il peut donc être charmeur mais aussi manipulateur, c’est-à-dire qu’il sait bien cacher son véritable visage dans ses relations sociales.

Faux : La thérapie porte uniquement sur le problème de la violence et ce n’est pas une cure miracle. Les conséquences et les blessures occasionnées par la violence conjugale sur la victime ne s’effacent pas par enchantement. Il est important que la femme se donne des moyens pour panser ses plaies au niveau du corps, du cœur et de l’âme.

Vrai : En effet, l’homme exerçant des gestes de violence envers sa conjointe, c’est Monsieur tout le monde. Il peut provenir de tous les milieux, être médecin ou chômeur, peu instruit ou très instruit, jeune ou âgé, de toute origine ethnoculturelle. Il n’y a pas de profil type.

Faux : La violence n’est pas une maladie, c’est un comportement choisi par celui qui l’exerce pour dominer et contrôler l’autre. L’homme qui exerce la violence est conscient des gestes qu’il pose car il poursuit un but : celui de tout contrôler et décider pour sa conjointe.

Vrai : En effet, il est responsable à 100% de sa violence. Il va cependant chercher à décharger une partie de la responsabilité sur sa conjointe. Certaines situations de vie ou d’enfance difficiles peuvent expliquer des stratégies apprises, mais ne justifient en rien la violence exercée.

Faux : La thérapie n’est pas un moyen miracle. L’homme peut changer dans la mesure où il veut réellement changer et fournit les efforts voulus. La thérapie n’est qu’une amorce de changement. L’homme devra poursuivre son travail personnel afin de modifier des comportements qu’il exerçait depuis des mois et/ou des années. À noter également que la thérapie fonctionnant mieux sur une base volontaire, une ordonnance de la cour est rarement gage de réussite.

Faux : Rien ne justifie la violence. Aucune femme peu importe ce qu’elle dit, ne dit pas, fait ou ne fait pas, ne mérite d’être violentée. Responsabiliser la femme en la blâmant, revient à excuser le conjoint et les actes violents qu’il a posés. Ce faisant, on perpétue le recours à la violence comme moyen acceptable de solutionner un problème et ajoute à la culpabilité de la Femme qui subit cette violence.

Faux : La violence faite aux femmes est trop répandue pour qu’elle puisse être expliquée de cette façon. La plupart des agresseurs n’expriment leur violence qu’en milieu familial. Ils sont souvent de bons compagnons de travail ou de charmants voisins.  La violence conjugale est un choix de prise de contrôle et de pouvoir. Il n’y a pas de portrait type du conjoint violent. Il est estimé à 3% seulement le nombre d’hommes violent en couple et souffrant d’une maladie mentale.

Faux : L’alcool et/ou les drogues ne sont pas la cause, même s’ils sont fréquemment associés à la violence conjugale. Dans plusieurs cas cependant la consommation déclenche une agression, mais dans les moments de sobriété l’homme continue d’exercer un contrôle par des violences plus subtiles. La consommation sert d’excuse pour déresponsabiliser l’homme et justifier les actes de violence commis. Elle peut faciliter le recours à la force physique. Cette association de la violence à l’alcool et aux drogues augmente la tolérance des femmes et risque une fois encore, de faire dévier le problème. Les femmes vont considérer que leur conjoint n’est pas un être violent comme tel puisqu’il le devient seulement quand il a consommé. Ceci atténue l’importance de la manifestation de la violence exercée sur elles.

Vrai : En effet, ce n’est pas parce que la femme est enceinte qu’elle est à l’abri de la violence conjugale. Pour le conjoint contrôlant, la grossesse est très déconcertante et il a peur de perdre le contrôle sur sa conjointe. Il a donc recours à la violence. Cette violence est dirigée à la fois contre la femme et contre l’enfant. Plus d’une femme brutalisée sur cinq se sont fait agresser par leur conjoint pendant une grossesse, ou que la violence s’était aggravée durant leur grossesse.

Faux : En réalité, le moment le plus dangereux pour la femme est lorsqu’elle tente de quitter son conjoint ou peu après l’avoir quitté. Le tiers des femmes ayant été brutalisées pendant qu’elles cohabitaient avec leur conjoint craignaient de se faire tuer un jour. Vivre de la violence conjugale affecte l’estime de soi.  C’est pourquoi le cycle est si difficile à briser chez les femmes.

( Source : Gouvernement du Québec, Mythes et réalités sur la violence conjugale, <http://violenceconjugale.gouv.qc.ca/comprendre_mythes.php>)

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